Parlons bien, parlons français.
Allo Jos, as ty eu ben du fun a la game d'hockey ?
J'te l'dis une vra belle game et pis ein gros score, pis on a été luncher appra, moé j'me su envenu
PARDON MESSIEURS, est-ce là l'expression de la plus belle des langues? Notre langage n'est plus français, ni anglais ni rien. Quelle atroce contorsion. Pourtant, le français, cette langue si riche, aux synonymes multiples, aux nuances variées, est l'expression même de la clarté. Cette langue, dis-je, apprise sur les genoux de nos mères, cette langue française, l'héritage le plus riche à part la foi, que nous aient legué nos ancêtres au prix de tant de sacrifices, est-elle pour nous une desuétude?
Il est tout aussi facile, plus facile même de bien parler que de mal parler. Laissons de coté ce faux orgueil qui nous met à la gêne de nous exprimer par le mot juste et à sa place. Il n'est pas question pour le
moment de faire sortir du dictionnaire le mot le plus long pour épater son entourage, commençons par les expressions simples: - moi, toi, bien, etc., Vous verrez qu'une chose bonne tend à se perfectionner, elle est constament à la rechercha de ce qu'il y a de meilleur, c'est tout naturel, ne dit-on pas que l'appétit vient en mangeant? La langue française a de quoi satisfaire l'appetit d'expression la plus raffinée jusqu'a la conversation dans sa forme la plus simple.
Notre langue française est trop belle pour que nous en abusions ainsi Soignons notre langage et partant, notre pensée. Bien parler c'est de l'orgueil bien placé. Tout comme le langage articulé est l'apanage de l'homme, le français bien, parlé est l'expression de la pensée et de l'intelligence bien française.
Bonjour Joseph je te souhaite beaucoup de plaisir.
ATTENTION !! ATTENTION !! - Vous êtes invités au grand BINGO annuel du Cercle Dollard qui aura lieu à la Salle Paroissiale, dimanche le 19 février. - - Une raffle d'un magnifique radio a été lancée. Le tirage se fera à cette occasion. Encourageons le CERCLE DOLLARD afin de leur permettre de financer les sports d'hiver.
