A TOUS NOS LECTEURS
Il nous fait grandement plaisir de vous revenir. Les vacances nous ont permis un repos mais nous sommes heureux de reprendre la tâche quotidienne et de poursuivre le but vers lequel nous avons destiné la publication de notre Courrier Paroissial. Vous direz que c'est un point d’orgueil sans doute mais un orgueil légitime que d'avoir notre journal bien à nous.
Certes nous n'avons aucune prétention littéraire et nous ne pouvons encore moins invoquer le prétexte au journalisme. Ce que nous voulons et encore dans la mesure de nos capacités est de répandre ce qui est juste et droit, tant du point de vu national, économique et paroissial.
Le journal est un terrain commun d'entente, c'est la place pour donner son opinion, aussi nous invitons toutes critiques constructives qui auraient pour but d'améliorer le "Courrier". Si vous avez des sujets à présenter, des nouvelles à donner, faites nous les parvenir, nous nous ferons un plaisir de les imprimer.
La direction fait son possible pour vous intéressez, si notre possible n'est pas assez veillez nous le dire, nous tenterons l'impossible.
Nous comptons sur votre bienveillance et votre co-opération. Mettons tous l'épaule à la roue pour unir notre village dans une pensée commune, le bien et l'avancement de Field.
Si nous y mettons tous chacun du sien nous atteindrons cette cohésion d'effort et de légitime fierté en ce que nous aurons fait quelque chose pour notre village et nos co-paroissiens,
(FLAVIEN)
DIMANCHE LE 30 SEPTEMBRE
Il faudra retarder vos horloges d'une heure pour ne pas arriver une heure en avance à votre travail lundi matin.
L'heure d'hiver, sera en effet à Field, à partir de minuit dimanche soir.
Les offices religieux de dimanche le 30 seront aux heures ordinaires d'été.
LA SURVIVANCE FRANCAISE
Lundi, le 24 septembre avait lieu à Sturgeon Falls une grande manifestation française. L'occasion de cette fête était la tournée d'organisation que fait actuellement le comité permanent de la Survivance Française en vue de préparer le troisième congrès de la Survivance qui aura lieu en 1952 à Québec. Le comité incite les divers groupement français à se faire représenter au congrès et à y prendre part active. Cet événement importe aux plus hauts intérêts de notre race en terre américaine.
M L.-P. Lèvesque président local de l'association d'éducation présentait les orateurs Monsieur Victor Barrette du Droit, plus connu sous le nom de l'oncle Jean, le révérend Père Gustave Sauvé, secrétaire de l'association d’éducation honneur le juge J.A. S. Plouffe qui présenta M. l'Abbé A. Verrette président du comité permanent de la survivance française, les révérends pères Racette, curé de Verner et Vaillancourt curé de Sturgeon Falls. Les élèves de l'école St-Joseph firent les frais du chant.
Ce congrès, le troisième du genre fournit à tous les descendants de race française de toute l'Amérique du nord de se donner la main, cette poignée de main qui comporte l'idéal de cette langue qui nous est si chère, de cette langue nuancée et claire, de cette langue harmonieuse et riche de cette langue qui peut dépeindre toute la gamme de cette épopée et héritage magnifique que nous ont légué nos pères.
Objectivement, cette langue française a été le pourquoi de nos luttes du passé comme dans le futur. Oui, nous avons grandi, le burin du temps a marqué cet avancement de traits profonds. Le fait français au pays est une force à tenir en ligne de compte.
La langue française a su de par les siècles maintenir sa primauté et a l'entendre dire l'autre soir par l'Abbé Verrette nous ne pouvions faire autrement que s'émerveiller à la beauté de notre langue, des mots si simples qui descendaient comme une cascade, ces constructions multiples qui mettaient en relief et le verbe de l'orateur et la flexibilité, la richesse de la langue française. (à suivre au prochain numéro)
Le français tient au sol canadien par toutes ses fibres et par toute sa vie, elle a la volonté de vivre et elle vivra. Mgr. L. A. Paquet