Nipissing Ouest-Notre histoire

Le Courrier Paroissial 96

Description
Médias
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Type d'élément
Newsletters
Description
Un journal local qui décrit les affaires et opinions des habitants de Field, ON. / A local newspaper describing the events and opinions of the citizens of Field, ON.
Date de l'original
June 1956
Sujet(s)
Collection
Société historique de Field
Langage de l'élément
French
Couverture géographique
  • Ontario, Canada
    Latitude: 46.50009 Longitude: -79.96637
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Détenteur du droit d'auteur
Société historique de Field
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Fax: 705-753-2131
Texte intégral

SOMMES-NOUS CHRETIENS OU PAIENS?

La coutume, si respectée de nos pères, de prier avant et après les repas, tend malheureusement à disparaître de nos moeurs familiales. Elles sont peut-être rares les maisons où elle se pratique encore. Le respect humain, le défaut de la foi et je ne sais quelle apathie pour tout ce qui touche à la religion, ont amené cette décadence. Aujourd'hui on se met à table comme les animaux sans raison; on mange et on boit sans le souvenir de Celui qui envoie le pain de chaque jour, et, quand les appétits sont satisfaits, on n'a pas une parole de reconnaissance pour le Créateur qui prend soin de nous alimenter.

Il y a là une regrettable lacune, et il faudrait absolument s'examiner à ce sujet, afin de maintenir énergiquement cette coutune dans les foyers où elle existe encore et de la rétablir, malgré tous les obstacles, dans tous ceux où elle a cessé d'être en vigueur.

Prier avant les repas est un usage aussi ancien que le monde, une pratique aussi étendue que le genre humain. Dieu avait dit à son peuple "Losque tu mangeras et que tu seras rassasié, tu béniras le Seigneur" Le Juif bénissait Dieu" dont la bonté donne la nourriture à toute chair. Avant de se mettre a table, il bénissait "Celui qui a tiré le pain de la terre" avant de boire, il bénissait "Celui qui a créé le fruit de la vigne".

Au désert, quand Notre Seigneur nourrit la multitude avec quelques pains, il commença par lever les yeux au ciel et bénir ces aliments. De même à la Dernière Cène, avant de donner à ses Apôtres le véritable pain de vie, il rend grâces à son Piere. Pourquoi? se demandent tous les commentateurs? Pour nous apprendre à ne jamais manger sans avoir commencé par la prière.

C'était l'usage des premiers chré tiens, comme le prouvent tous les auteurs de cette époque. C'était même l'usage des paiens pour s'en convaincre il suffit d'ouvrir leurs livres.

Le respect humain. Hélas, d'est lui qui empêche beaucoup de chrétiens de pratiquer ce devoir de prière avant le repas. On a peur de se fair remarquer, de se singulariser. Le "Bénédicité" et les Grâces ne sont

plus d'usage même chez celui qui se pique d'être comme il faut; alors on n'ose plus les dire. Même chez soi à sa table, devant les membres de sa famille, les personnes de sa maison on rougit de faire le signe de la Croix avant de prendre son repas. On aura été à le messe le matin, on aura communié même, et chez soi on aura peur de se montrer chrétien ou chrétienne.

Dire ses prières avant et après les repas en public, c'est faire profession de foi, c'est s'affirmer chrétien. Passer pour chrétien, voilà ce qui effraye. On veut bien l'être, mais on ne veut pas qu'on le sache.

Un vrai disciple de Jésus-Christ ne doit pas avoir de ces lâches frayeurs, et courageusement, partout il doit dire son Bénédicité et ses Grâces.

S'il faut dire une prière avant les repas, il existe aussi une raison bien simple pour en dire une après avoir mangé. Elle est un devoir de reconnaissance. Tout nous vient de Dieu, les aliments comme le reste. Il est donc juste de remercier Celui qui nous les donne.

Tâchons donc de tenir cette pratique pour nous d'abord, et ensuite faites-en prendre l'habitude à vos enfants et que jamais la peur du monde que jamais le respect humain ne vous la fasse omettre.

JEAN MARCEL...

NE JAMAIS SE BAIGNER SEUL

D'aujourd'hui à tard cet automne, nous lirons des récits de noyadesl. Chaque fin de semaine enregistera un certain nombre d'hommes, de femmes et d'enfants qui se seront noyés. Et entre ces fins de semaine d'autres personnes perdront la vie dans l'eau. Et il en est ainsi chaque été. En dépit de la perfection avec laquelle la publicité sécuritaire est forte, il y aura toujours des gens pour se noyer. Une des meilleures règles de sécutité à suivre est de ne jamais se baigner seul. Même un bon nageur peut éprouver parfois des difficultés. S'il y a quelqu'un non loin de lui, on peut toujours lui porter secours. C'est une question de vie et de mort et la plupart des gens désirent vivre...JEAN TALON

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