Nipissing Ouest-Notre histoire

Le Courrier Paroissial 95

Description
Médias
Text
Image
Type d'élément
Newsletters
Description
Un journal local qui décrit les affaires et opinions des habitants de Field, ON. / A local newspaper describing the events and opinions of the citizens of Field, ON.
Date de l'original
May 1956
Sujet(s)
Collection
Société historique de Field
Langage de l'élément
French
Couverture géographique
  • Ontario, Canada
    Latitude: 46.50009 Longitude: -79.96637
Licence de Creative Commons
Domaine publique [Pour plus de détails]
Déclaration de droit d'auteur
Public domain: Copyright has expired according to Canadian law. No restrictions on use.
Détenteur du droit d'auteur
Société historique de Field
Conditions d'utilisation
Le matériel disponible ici peut être utilisé à des fins personnelles ou éducatives. L'utilisation de ce matériel devrait toujours inclure le crédit "Collection de la Société historique de Field". Pour toutes autres fins, notamment pour des fins commerciales, on ne peut, sans l'autorisation expresse de la Société historique de Field et, s'il y a lieu, des autres titulaires des droits d'auteur, modifier, copier, reproduire, republier, afficher, transmettre ou distribuer le matériel, de quelque manière que ce soit. / The material provided here is for personal or educational purposes. Use of this material should include the credit "Société historique de Field Collection". Express permission from the Société historique de Field or other indicated copyright owners is required if you wish to modify, copy, reproduce, republish, post, transmit or distribute the material in any way for any other purposes, especially commercial.
Contacter
Société historique de Field
Courriel:pn_dp@wnpl.ca
Adresse postale d'agence
225, Holditch, Suite 107
Sturgeon Falls, ON P2B 1T1
Tel.: 705-753-2620
Fax: 705-753-2131
Texte intégral

LES MEDECINS NE VOUS DISENT RIEN...

Les malades se plaignent souvent de ce que les médecins ne leur disent rien de leur maladie, en particulier à l'hôpital, et qu'ils ne savent jamais ce qu'on leur a fait. Ils ont pû être soignés avec toutes les attentions et avoir reçu le meilleur traitement, ils croient qu'ils sont considérés comme des imbéciles, qui ne sont pas supposes capables de poser des questions.

Beaucoup de médecins estiment qu'il est préférable que le malade soit le moins renseigné possible sur l'affection dont il est atteint. S'il a quelques petites connaissances il se fera du souci, voudra lire des livres à ce sujet, se fera des idées complètement fausses ou voudra expérimenter des traitements nocifs qu'il prétendra convenir tout à fait à son cas. "Je sais exactement ce que j'ai, docteur, J'ai tout lu au sujet de telle maladie et j'en présente exactement tous les symptômes. Pourquoi ne me l'aviez-vous pas dit? Ou bien "J'ai lu qu'en Amérique on a traité des centaines de cas comme le mien avec un nouveau traitement? Evidemment, la plupart du temps ces malades ont complètement tort, mais il n'est pas facile de les convaincre. Même certaines gens, qui ont une culture au-dessus de la moyenne qui peuvent lire les poètes grecs ou résoudre des équations compliqués ne comprennent rien aux explications les plus simples quand il s'agit de leur propre corps. Malgré toutes ces difficultés cependant, les médecins réalisent que l'art de la médecine ne peut rester un mystère privé. Il faut bien admettre que le public est curieux et s'intéresse aux questions médicales. Si leur médecin ne leur donne pas d'explication ils en chercheront à toutes sortes d'autres sources, d'où ils sortiront des idées bien plus fausses. Une connaissant ce superficielle de la maladie présente ses dangers, certes. Mais le remède est-il l'ignorance, ou une meilleure connaissance? Quelque difficile que cela puisse être, W. Edwards (Family doctor, décembre 1953) estime qu'il faut essayer de donner aux malades une explication compréhensible de leur maladie. Si on arrive à leur expliquer les choses dans des termes raisonnables, il ne seront plus effrayés par l'inconnu et seront capables d'aider le médecin dans ses efforts thérapeutiques.

Une Vertu à Développer

A l'arrivée du printemps, le renouveau se manifeste dans la nature et dans les coeurs. On se reprend à vivre avec une ardeur nouvelle, à la faveur d'un temps plus ciment, au sein d'une végétation naissante qui promet des fruits abondents.

Il est un autre aspect du printemps dont il faut bien se pénétrer si nous voulons remplir nos devoirs envers notre paroisse et envers nous mêmes. La neige, en fondant, a laisse ses dégâts qui déparent le campagne comme la ville. Ayons la fierté de notre bien, nettoyons notre propriété, rendons la belle pour l'herbe qui va pousser, pour les fleurs qui bourgeonneront. La propreté est une vertu civique à cultiver. Elle s'apparente à l'hygiène et à la beauté. Elle met la joie dans les coeurs, le sourire aux lèvres; elle aide à mieux vivre.

C'est le commencement de l'ordre et de la paix.

CERCLES LACORDAIRE ET STE JEANNE D'ARC

L'assemblée régulière des Cercles Lacordaire et Ste Jeanne d'Arc avait lieu à la salle paroissiale de Field dimanche le 27 mai, sous la présidence de M. Raymond Roy.

Après la prière pour la conversion des buveurs, le président souhaita le bienvenue à l'auditoire et parla du congrès diocésain qui avait lieu récemment à Sudbury. Il souligna certaines modifications aux règlements effectuées lors de la dernière reunion des directeurs au Comité Central à Québec.

Le révérend Père P. Acquin, du collège du Sacré-Coeur de Sudbury était le conférencier invité. Il traita longuement des méfaits de l'alcool. Il appuya ses déclarations sur des faits dont il a été témoin au pénitencier Saint Vincent de Paul où il a été l'aumonier pendant deux ans. Il affirma que 75% des prisonniers étaient détenus à cause des boissons alcooliques. Les applaudissements prolongés de l'auditoire signifiaient que la conférence avait

Powered by / Alimenté par VITA Toolkit
Privacy Policy