Nipissing Ouest-Notre histoire

Le Courrier Paroissial 79

Description
Médias
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Type d'élément
Newsletters
Description
Un journal local qui décrit les affaires et opinions des habitants de Field, ON. / A local newspaper describing the events and opinions of the citizens of Field, ON.
Date de l'original
September 1954
Sujet(s)
Collection
Société historique de Field
Langage de l'élément
French
Couverture géographique
  • Ontario, Canada
    Latitude: 46.50009 Longitude: -79.96637
Licence de Creative Commons
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Détenteur du droit d'auteur
Société historique de Field
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Courriel:pn_dp@wnpl.ca
Adresse postale d'agence
225, Holditch, Suite 107
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Fax: 705-753-2131
Texte intégral

CETTE ANGLOMANIE !!

Pardessus tout, avant tout le reste il faut que l1enseignement primaire rétablisse, dans l'esprit de nos enfants, épris de l'obssession de l'anglais, la véritable idéologie nationale en leur montrant l'utilité supérieure d'une formation française. Il faut rétablir la conviction française; à savoir qu'aucune culture n'est comparable à notre culture originelle pour la formation de l'intelligence et qu'aucune discipline ne prépare mieux à l'action.

Avons-nous fait des progrès depuis quinze ans? On peut en douter, à voir ce qu'on pense en certains milieux. N'entendons-nous pas tous les jours exprimer le regret amer de n'avoir pas appris l'anglais dans sa jeunesse? "Je donnerais n'importe quoi pour savoir l'anglais". Est-ce à dire qu'on est prêt à tous les sacrifices pour ne pas être soi-même, pour être capable de renier à la face du monde son passé et le passé de tous ceux qui ont fait la nation, de renier son âme, afin de posséder l'outil qui permettra de consommer l'assouvissement à une race étrangère et le suprême reniement de toutes les valeurs incalculables que représente la culture française?

Il faut choisirs on ne peut rester en équilibre instable. Le citoyen ne peut acquérir deux cultures pas plus qu'il ne peut avoir deux âmes. Et pourtant n'est-ce pas ce à quoi tend l'anglomanie, cette fringale de l'anglais que trop de parents et institutrices veulent à tout prix et malgré toutes les lois de la logique et du bon sense entrer de force dans le cerveau des enfants. "II aura besoin de l'anglais plus tard" nous disent avec un aplomb incroyable certains instituteurs (trop nombreux) qui ne s'inquiètent guère, pourtant de savoir s'il ou elle saura sa langue maternelle. N'allons pas non plus invoquer le principe du bilinguisme. Etre bilingue chez nous ne se ramène-t-il pas à la formule suivantes être Anglais c'est à dire posséder la langue anglaise au premier chef, agir et penser à l'anglaise et réussir, ou être Français c'est à dire garder son âme pure de tout alliage, rester soi-même et végéter. Voila la formule derrière laquelle se réfugient les tenants du bilinguisme. On oublie que l'ignorance de l'anglais peut être pour quelques uns d'entre nous une lacune, mais qu'une connaissance insuffisante du français est pour nous pire qu'une lacune; une infériorité.

En somme il est bien vrai qu'on ne peut changer de langue comme l'on change de chapeau. Pourquoi alors cette anglomanie, cette rage folle, cette hâte fébrile de cesser d'être soi-même de le désirer (non pas de toute son âme) de tous ses sens? Il y a ......le plat de lentilles, mais il y a aussi....la laisse qui use le cou du chien!

Que nous avons de pedication à faire pour sauver ce qui peut l'être, ne craignons pas de prêcher à temps et a contretemps en toutes occasions et circonstances car c'est l'âme de notre peuple, son avenir, sa survivance qui sont en jeu. II ne faudrait pas que les générations qui viendront après nous nous accusent d'avoir trahi notre mission civilisatrice.

-L'ASSOCIATION D'EDUCATION C.F.D'ONTARIO-

D'ici quelques semaines, les solliciteurs feront appel à votre générosité au nom de l'Association canadienne-française d'éducation. Nous pouvons nous féliciter dans notre région d'avoir compris l'oeuvre de l'association d'éducation et d'y avoir collaboré d'une façon tangible.

Il faudrait maintenir s'il est possible la moyenne d'un dollar par famille-si vous pouvez donnez plus ça compensera pour ceux qui malgré leur bonne volonté ne peuvent donner autant.

Il y va de votre intérêt et de l'intérêt de nos enfants. Nous prenons peut-être pour acquis les facilités d'enseignements qui favorisent nos enfants, il serait bon de penser qu'il faut assurer la continuité de cette condition en supportant l'association d'éducation, le seul organisme qui veille et assure aux nôtres l'enseignement selon notre mentalité.

(Suite en Page Deux)

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