TABLEAU D'HONNEUR Sept., Oct.
ECOLE ST. JOSEPH VILLAGE DE FIELD
10 ème: Antonio Aubin 81.2
Madeleine Murphy 79
9ième: Jacques Deslaunais 69.4
Armand Guérin 68.4
8ième: Cécile Robitaille 80.7
Richard Marinier 79.1
Avanelle Jackson 76.6
Pauline Robidas 76.2
7ième: Denise Quenneville 89
Roger Gervais 83.1
Lorraine Murphy 79.4
Gilbert Mayotte 77.7
6ièmes Robert Séguin 91
Colette Séguin 89
Micheline Cholette 88
Colette Renaud 83
Sième: Suzanne Robitaille 75
Raymond Robidas 73
Ivan Deslaunais 71
Shirley Major 70
4ièmes Jean Morrison 93.3
Fleurette Ranger 92.7
Pierrette Gervais 91.6
Jacques Lalonde 89.9
3ième: Bruno Gervais 94.3
Suzanne Savage 93.4
Madeleine Roy 92.2
Pauline Quenneville 91.6
2ième: Melvin Larocque 90.5
Jeannette Major 88.9
Rachel Deslaunais 88.5
Noella Savage 88
OU SONT LES VRAIS NATIONALISTES?
On a souvent accusé le peuple canadien-français de s' enfermer dans un nationalisme étroit. On lui a reproché d'être réfractaire aux tendances de la pensée moderne qui veut que tous les hommes soient en tout solidaires.
Rien n'est plus faux et il suffit d'ouvrir l'oeil pour constater que, hélas! les vrais nationalistes, les vrais fanatiques de la solidarité raciale, on ne les trouve pas surtout chez nous.
Quel autre peuple en effet, quelle autre race sur la terre a accepté librement de confier son économie, ses destinés matérielles à des étrangers? Nous connaissons bien le cas de certains peuples qu'on a dépouillés par coercition de leurs richesses naturelles, avec le résultat que l'industrie de base est tombée entre les mains d'étrangers. Mais, même dans ces cas-là, les autochtones demeurent les maîtres du commerce local. Nulle part ailleurs qu'au Canada français ne trouverons-nous un asile aussi hospitalier pour tout ce qui est étranger.
Presque toutes nos richesses, nos économies, sont entre les mains d' une autre race qui nous gouverne par des institutions bancaires, des compagnies d'assurances, un système de production et de distribution des produits manufacturés chez nous, par nous et souvent pour nous mais trop peu souvent à nous. Nous déplorons ce fait, nous nous révoltons intérieurement contre cette situation fausse et nous continuons à en assurer le permanence par notre encouragement aveugle.
Je serais prêt à reconnaître que les autres ne sont pas plus fanatiques que nous, le jour où nos institutions, nos commerces et le reste auront trouvé chez eux la même clientèle. Ce jour là n'est pas venu et il serait intéressant de savoir, par exemple, quelle proportion des assures dans nos compagnies d'assurance ne sont pas des nôtres. C'est nous qui faisons vivre nos sociétés, tant bien que mal, et nous trouvons encore les moyens d'engraisser les sociétés étrangères.
Si l'accusation que j'ai citée plus haut, au sujet de notre ètroitesse d'esprit (-Suite en page 2 )