Le Courrier Paroissial 58
- Médias
- Text
- Image
- Type d'élément
- Speeches
- Description
- Un journal local qui décrit les affaires et opinions des habitants de Field, ON. / A local newspaper describing the events and opinions of the citizens of Field, ON.
- Date de l'original
- 5 January 1951
- Sujet(s)
- Collection
- Société historique de Field
- Langage de l'élément
- French
- Couverture géographique
-
-
Ontario, Canada
Latitude: 46.50009 Longitude: -79.96637
-
- Licence de Creative Commons
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- Détenteur du droit d'auteur
- Société historique de Field
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- Société historique de FieldCourriel:pn_dp@wnpl.ca
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Fax: 705-753-2131 - Texte intégral
_ _ _ _ NOS CAISSES POPULAIRES -------
Nous avons l'avantage d'avoir dans nos paroisses de Field et de River Valley des Caisses Populaires qui fournissent aux apûtres de la coopération l1occasion de mettre en relief le rôle important que jouent chez nous ces organisations.
Les raisons d'être de nos caisses populaires sont de préserver nos familles, nos paroisses, notre race et notre pays de la déchéance morale, sociale et économique.
Les Caisses Populaires, en effet ne sont pas purement et simplement des organismes économiques. Le but recherché par leur fondateur, le commandeur Alphonse Desjardins, c'était de créer des organismes d1épargne, d'entraide, de secours et de charité pour ceux qui ont besoin de l'aide des autres.
Ainsi, elles ne se contentent pas d'équilibrer des bilans, de faire fructifier les sommes d'argent qui leur sont confiées; elles sont des oeuvres véritables, au service de la population, au service surtout des familles au revenu modeste qui ont absolument besoin d'elles pour s'épanouir, en particulier pour se loger convenablement. En offrant la sécurité temporelle à nos foyers, les Caisses font une oeuvre éminemment sociale.
II est toujours bon de rappeler aux officiers des Caisses leurs devoirs et leurs responsabilités, tant au point de vue moral que légal. Puisque le mouvement se nourrit d'abord de leur action, il est normal qu'on leur demande plus à eux qu'aux autres; Ils doivent sans cesse s'appliquer à l'étude en vue de conserver au mouvement toute sa pureté et le faire progresser sans cesse dans la ligne de ses origines.
Cependant, même si les officiers des Caisses font preuve du dévouement le plus généreux, il ne faut pas croire qua les simples membres n'ont aucune responsabilité dans le mouvementj ils ont au contraire le devoir de s'intéresser à ce qui, en somme est leur propre affaire puisqu'une coopérative appartient à tous ceux qui en font partie. Nous croyons que ce point n'est pas suffisamment compris de tous; du moins, il n'est pas toujours mis en pratique; trop souvent on ne se soucie pas plus du progrès de sa caisse que de celui d'une banque, sinon pour en critiquer les officiers.
Nous voulons enfin attirer l'attention de ceux qui ne font pas encore partie des Caisses Populaires, car celles-ci n'ont pas encore l'appui de tous les paroissiens. Dans ce domaine, il y a encore une éducation à faire, celle du patriotisme bien compris et surtout de l'épargne. Combien de chefs de famille pourraient, s'ils le voulaient réellement, faire entrer dans leur budget l'item de l'épargne régulière, si petit qu'en soit le montant ! En déposant à la Caisse Populaire le fruit de leurs économies, ils se donneraient une sécurité qui, aujourd'hui, semble être devenue à tort une sorte de luxe. Les jeunes, en particulier, qui doivent avoir beaucoup moins de difficulté à équilibrer leur budget, pourraient, en devenant sociétaires des Caisses et en prenant l'habitude de l'épargne se préparer un bel avenir et en même temps rendre service à leurs compatriotes.
ASSEMBLEE DES OFFICIERS DU CENTRE DE
RECREATION MARDI SOIR - 8 JANVIER -SALLE MUNICIPALE
TOUS SONT INVITES
